C’est sur les bons conseils de GP que j’ai découvert le nouveau restaurant Pages, du chef Ryuji Teshima, situé à 2 pas de l’Etoile.
Façade immaculée, belle hauteur sous plafond et murs blancs en pierre apparente façonnent une salle occupée au tiers par la cuisine, intégrée dans le restaurant. Poutres et luminaires noirs au design industriel réchauffent le tableau pour le moins sobre.
4 personnes en cuisine qui s’activent en silence, 2 personnes en salle pour moins de 20 couverts et un très bel art de la table, mais toujours pas de carte.
Sur les 2 menus proposés au déjeuner, nous partons sur le grand à 65€
3 excellents amuse-bouche : un croustillant de homard et fleur de coriandre, une peau de PdT séchée, fourrée avec une purée légère au parmesan et une brunoise & mousse de courgette parfumée à la laitue de mer.
Tartare veau, ou plutôt carpaccio en rondelle farcie d’une douce purée d’aubergine. Pour assaisonner, quelques herbes, une poudre de poutargue et une sauce à base d’anchois. Plat d’une extrême finesse.
Un risotto de la mer, à base de quinoa et moules et son émulsion au livèche. Les saveurs du fruit de mer étaient un peu éteintes par la puissance du céleri, mais l’ensemble est vraiment intéressant et d’une texture exceptionnelle.
Turbot de ligne avec une très belle cuisson, cromesquis au brocoli avec un sabayon mousseux et fumé au chorizo. Le fumé est très prononcé, mais l’association avec le poisson et le brocoli au top. Une grande assiette.
Pintade de haute lignée, carottes croquantes et en purée super onctueuse.
Superbe Parthenaise et le fameux Wagyu japonais tout récemment autorisé en France, cuits au bbq. Le Wagyu à une texture proche du fois gras, tant il est fondant, et la viande vraiment goûteuse. Pas sûr d’avoir compris ce que les 2 onion rings faisaient la, mais le petit jus de viande était, lui, parfait.
Sorbet verveine, oseille et une pointe de jus de Sudachi.
Vacherin à la pèche déstructuré, avec juste ce qu’il faut de sucre pour mettre en valeur les saveurs du fruit.
Avec le café, une mini profiterole avec sa glace praliné et ses noisettes caramélisées.
Jolie carte des vins, avec de très belles étiquettes notamment en blanc. De quoi se faire plaisir, avec toutefois quelques bouteilles abordables. Nous avons pris quelques verres du superbe Sancerre’12 du dom. Vacheron (13€) et de Bourgogne’11 de chez Dugat (15€ quand même)
Un service encore timide et quelques lenteurs en cuisine, mais rien d’anormal après une semaine d’ouverture à peine : Les assiettes sont en tous cas précises, savoureuses, originales et toutes très réussies.
Encore une brigade Japonaise à Paris, future étoilée du Michelin catégorie gastronomie Française.
Pages, 4 rue Auguste Vacquerie, 75016 Paris, T. : 01 47 20 74 94, sur le plan
Le site internet
Cuisines vue depuis notre table, au centre de l’établissement
Parthenaise
à base
les saveurs
goûteuse
pas sûr
GP Gilles Pudlowski ?
Merci, corrigé !
Et non, c’est vous !
Effectivement ça a l’air très intéressant !
Et bien situé en plus… en lieu et place du Marfil si je ne m’abuse.
malgré tes critiques, tout de même 18? table notée
Mes critiques sont relatives: dans ce type de table, je vais chercher la petite bete dans les assiettes. C’est vraiment tres bien.